dimanche 26 avril 2015

Marie d'en haut d'Agnès Ledig (By Claudine)

À trente ans, Marie a un caractère bien trempé et de la ressource. Lorsqu'Olivier, lieutenant de gendarmerie, débarque chez elle sans prévenir pour une enquête de routine, elle n'hésite pas à le ligoter pour lui faire comprendre explicitement qu'il n'est pas le bienvenu.
Mais cette carapace de femme forte dissimule ses fêlures. C'est grâce à Antoine, son meilleur ami, et Suzie, sa fille, que Marie trouve un sens à sa vie.
Et contre toute attente, Olivier va rejoindre le trio. Entre lui et Antoine, la guerre est déclarée. L'enjeu ? Le coeur de Marie.
Coup de coeur des lectrices du prix Femme actuelle






Avis:


note :3 sur 10
Ah la la , encore et toujours un fameux roman de la fameuse romancière , prisée par le grand public ; c'est à dire les amateurs de la collection harlequin , en un peu mieux ; c'est du roman à l'eau de rose , mais gamme étoilée ; je suis gentille ! Je l'ai lu , parce qu'on voit ce livre sur tous les etals , et , parce que c'est une auteure populaire ; cela est tout à fait indiqué :"populaire" : la messe est dite ! Amateur de bons sentiments , frisants parfois la grivoiserie.
 extrait :
 "je crois que j'étais en érection depuis l'ascenseur. Et elle, qui jouait , à faire des grosses bulles ( dans mes fesses ) des petites partout, des petites et des grosses ".
 un autre : "elle s'était allongée à nouveau et m'attendait ; j'ai ouvert ses cuisses et me suis attardé, mes lèvres sur ses lèvres les grandes puis les petites que 
j'écartais du bout de ma langue ..." .

vous en voulez encore ? tiens une autre :" son petit jardin dessinait un triangle parfait , qui semblait indiquer , telle une flèche de direction , l'entrée de la grotte , dont j'avais envie d'être le visiteur "...une des meilleures pour la fin : " et voilà que je l'imagine en fruit. La peau douce comme une pêche. La chair juteuse comme un melon. Deux petites framboises au bout des seins, des fesses fermes comme deux grosses pommes . Ca y est , elle 
est finie , ta salade de fruit ? Non , non , il manque la banane ! Elle arrive ...Véridique , dans le texte , sans en changer une seule ligne . 

Allez une dernière pour la route ! Je ne peux pas resister : "je ferme les yeux pour essayer de garder son odeur en mémoire .Celles de ses fromages . J'aime bien quand elle sent le 
fromage .Ca se marie bien avec ma baguette croustillante ." 

C'est désopilant ! Mon dieu quelle mauvaise écriture ; sans oublier que ce roman qui se passe dans le milieu agricole ( madame est une belle paysanne qui écrit des Haïku ( minuscule poème japonnais en trois lignes ) , qu'elle écrit pendant la traite des vaches et 
qu'elle placarde dans on étable ; rien que ça , ben voyons ! Et monsieur , gendarme (lieutenant ) de son métier , s'asticote le manche à longueur du roman ; il est question de son entrejambe et de ses érections qu'il décharge dans une extase libératrice à chaque chapitre ....Stop , la coupe est pleine ; lisez ce roman de gare si vous y tenez , cela ne peut pas vous nuire ; je l'ai dit c'est un petit roman , farci de clichés , et de mièvrerie , mais après tout ...Il en faut pour tous les goûts . Il y a des petits romans , qui sont des petites pépites , par leur simplicité et leur profondeur en même temps ; celui-ci n'en fait pas partie , et , pour avoir lu tous les romans de cette brave dame , tant chéri par le tout-venant , afin de me permettre de donner mon avis sur ses ouvrages , ce n'est décidemment pas ma 
tasse de thé , vous l'aurez compris . C'était le dernier ouvrage que je lirai, trop de guimauve,  jusqu'à la nausée !

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