Description de l'éditeur:
Automne 2004. Louise Cantor quitte son chantier de fouilles du Péloponnèse pour rentrer en Suède. Impatiente de revoir son fils, elle le trouve mort dans son appartement de Stockholm. Qui a tué Henrik ? Pas un instant Louise ne veut croire que son fils unique se soit suicidé. Avec l'énergie du désespoir et une obstination d'archéologue, elle va tenter de reconstituer fragment par fragment les dernières années d'une vie brutalement interrompue. Secondée par Aron, le père d'Henrik qu'elle a déniché au fin fond de l'Australie, Louise découvre que son fils avait une vie secrète, émaillée d'inquiétantes zones d'ombre. Pourquoi Henrik s'intéressait-il tant au cerveau du président Kennedy, disparu lors de son autopsie ? Pourquoi avait-il un appartement clandestin à Barcelone ? D'où provenaient les grosses sommes d'argent dont il disposait ? Que faisait-il au Mozambique dans un mouroir pour malades atteints du sida ? Quand Aron disparaît brusquement sans laisser de traces, Louise comprend qu'elle est aux prises avec des forces occultes qui la dépassent. Au bord du gouffre mais plus déterminée que jamais, ses pas la conduisent au cœur de l'Afrique. Une vérité effroyable l'y attend. A travers ce récit palpitant et lucide, Henning Mankell exprime sa colère contre le cynisme du monde occidental face au lent naufrage d'un continent rongé par le sida.
MON AVIS:
Je viens de terminer cet ouvrage , et, je suis déçue ! Autant j'aime cet auteur , autant j'ai tendance à l'encenser, autant je dois reconnaître, que ce roman-là, n'est pas son meilleur roman, il n'est pas à la hauteur de ses romans habituels.L'histoire du cerveau de kennedy , est totalement incompréhensible et , on se demande ce que ça fait là. Ou alors , il aurait fallu creuser cette idée davantage et lui donner un sens dans la fiction , ce qui se sous-entend dans le titre . Le déroulement de l'intrigue est difficile à croire et à suivre tant il y a des invraisemblances et des éléments disparates .
Cette femme , louise, qui cherche à comprendre la mort de son fils , qu'elle croit avoir été assassiné , alors que la police dit qu'il s'agit d'un suicide , est peu crédible ; tous ces voyages , cet argent et ses possibilités matérielles immenses sont inabouties, difficiles à croire ;plein de questions sans réponse et , une profusion d'éléments qui n'aboutissent à rien , ce qui n'est pas habituel dans les ouvrages de mankell et du genre policier en général .L'intrigue est mal ficelée .C'est un roman de fiction , où se mêlent une intrigue policière et , un regard sur des pratiques envers le sida en Afrique .
On sent bien la colère de l'auteur , face à l'attitude de mépris de occidentaux face à ce fléau qui dissémine lentement mais sûrement , le continent africain. Il y aurait eu matière à traiter ce sujet autrement ; là, on est face à un pot-pourri de genres où, le lecteur se perd . Dommage ! Je reste et demeure néanmoins une inconditionnelle fan de cet auteur . Comme dans tout art et chez tout artiste , il y a parfois de loupés ; c'est mon avis .
Note: 4/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire